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Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

CARTE VITALE

identité conforme

Chloé Glen, Bartholomé Martin, Nina Grossir, Olivia Haxhe

Il nous est demandé de créer un système de codes qui par les seuls déplacements de nos corps permettraient la traduction de tracés (figures géométriques, lettres…).

Dans un premier temps nous avons déterminé arbitrairement des signes qui pourraient représenter des « bouts de lettres ».
Par exemple lever son bras droit et mettre sa main gauche sur son épaule droite traduirait un arc de cercle, reproduire le même geste dans l’autre sens reviendrait à produire un arc de cercle opposé au premier, on obtiendrait alors la lettre « O ».
On ferait claquer nos pieds pour marquer le début et la fin du traçage de chaque figure ou lettre.

Notre deuxième système a voulu supprimer la trop forte proximité du premier avec la typographie.
Les traductions se sont détaillées et un système de signes a été inventé pour représenter de manière autonome notre chorégraphie.
Il y a des mouvements pour transcrire les levés et baissés du crayon, le début et la fin de chaque tracé, les rotations à droite ou à gauche, le nombre de degrés, le tracé droit ou arrondi…

Avec les signes inventés pour exprimer les chorégraphies à exécuter, on pourrait transcrire des textes entiers. Il serait intéressant d’imaginer ce qu’il adviendrait de nos transcriptions si le spectateur n’aurait plus les clefs de lecture.
Encore Guy de Cointet. La conscience ou la foi du spectateur peut en faire n’importe quoi. Le code comme oeuvre d’art brouille les frontières de celle-ci car par la seule conscience ou foi du spectateur qui essaye de la transcrire elle peut-être autant un paysage, qu’un texte, autant un plan de construction, qu’une partition musicale ou encore une chorégraphie…
Le spectateur créé un système de transcription ou a juste la foi que l’artiste y a mis une signification ou un message secret.

On accumule des codes depuis notre naissance. La plupart des temps on nous les apprends, parfois on en créé, c’est ce qui nous permet de déchiffrer, d’essayer de comprendre notre confrontation au monde.

Et si dans la galaxie « Zorb » pour les habitants de la planète « Blorp » les tableaux de caravage étaient des plans de construction de bateau.

Par , 13 novembre 2017