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Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

Virtual Market

A survey on the 3D stock models market

Dorian Timmermans
Antoine Wathelet
Nicolas Saeys
Aurélien Muller
Laurent Thilmany
Nathan Pietrelle

Video : https://drive.google.com/file/d/1QlfLoUt3QH3nbHts8Ut9lk4nRZD_Yfq_/view

Notre objectif était de faire une enquète sur le marché des modèles 3D.
On a choisi le site www.turbosquid.com qui possède une grande variété de modèles en tout genre et à des prix variés.
L’idée est de comparer le prix des objets dans la vie réelle (s’ils peuvent être achetés) avec le prix de leur représentation virtuelle.
Le résultat final est présenté sous forme d’une vidéo. On retrace le chemin d’un individu à la premiere personne qui saisi des objets dans différents contextes, comme s’il se les aquirait.
Quand il se saisi d’un objet, des informations concernant son équivalent virtuel en 3D apparaissent.
La vidéo se veut une présentation factuel mais critique de ce nouveau marché, en utilisant l’humour ainsi qu’une ambiance dystopique.

Les progrès récents dans des domaines comme la réalité augmenté avec les casques de réalité virtuelle (VR) montrent qu’on n’est plus très loin de ce genre de réalité, ou l’on devrait acheter de tels objets comme des biens virtuels qui prendraient place dans notre quotidien. Notre projet vise également à montrer la présence de plus en plus accrue de la réalité augmenté dans nos vie, ainsi que ses potentiels impacts socio-économiques, qui efface peu à peu la frontière entre réel et virtuel. On peut interpreter cette vidéo comme une mise en scène d’une dystopie où notre réalité serait régit par les lois nouvelles de ce marché virtuel.

On a progressivement exploré le site Turbosquid de manière assez intuitive, en testant différents critères de recherche de modèles. On s’est d’abord tourné vers des objets qui avaient une différence de prix énorme entre leur représentation physique et virtuelle. Pour l’exemple, un modèle de diamant ne coûte paradoxalement rien, tandis qu’un modèle d’écorce d’arbre peut monter jusqu’à 100$. On a également cherché des modèles dont le prix réel serait équivalent au prix virtuel. On notera aussi que des produits de marque sont disponible (Heineken, Apple, Fiat, ...) ce qui pause parfois des problèmes sur leur droit d’utilisation.

Nous avons pu tirer diverses conclusions sur le fonctionnement de ce marché :

 le prix du modèle 3D depend de sa complexité géométrique, du nombre de polygones qui le constitue, des difficultés et du temps de réalisation (souvent dues à des irrégularités) ainsi que de la complixité des textures.

 le prix du modèle 3D est indépendant du matériaux physique ou de la taille de l’objet, c’est-à-dire de sa physicalité matérielle.

 Une fois acheté un même modèle est téléchargeable à l’infini, on le possède éternellement. On peut du coup supposer que l’économie de se marché ne subi pas les lois de stock et de rareté. Cela crée aussi un tout autre rapport au concept de réplique.

 L’objet est duplicapable et réutilisable, jusqu’à ce que son format devienne obselète, ce qui peut prendre beaucoup de temps comme être très rapide en fonction de l’évolution des technologies et des logiciels de 3d.

 Les modèles animés / animable (rigged) double ou triple le prix d’origine.

 Les modèles représentant des produits franchisés sont le plus souvent créés indépendamment de la marque, c’est-à-dire le créateur n’est pas forcément affilié à l’entreprise. En revanche l’usage du modèle "labellisé" ou à droits réservés, doit rester personnel et nécessite l’accord de la marque dans un cadre commercial ou de marketing.

Par , 15 novembre 2017