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Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

Déformation informatique et physique

Lara Leemans, Perrine Dulaurans, Laura Huard, Clara Marcot, Loriane Isler

Pour ce second workshop, nous sommes parties de l’idée de la déformation physique, premièrement avec le handicap qui déforme certaines parties du corps.
L’idée était de laisser la "magie" créer cette déformation involontaire et hasardeusse dans le but de d’une potentielle reflexion sur ce que la société actuelle engendre à l’égard du physique de chaque individus. En aucuns cas il était question de pointer du doigt les déformations/malformations que certaines personnes ont de naissance ou suite à un accident.
Il fallait donc allier nos corps a l’ordinateur, tout d’abord on s’est imaginer découper des formes de corps modifier par la chirurgie esthétique et les scanner et ensuite les re-modifier, ce qui aurai appuyé la réflexion voulue expliquée précédemment.
Finalement, la solution la plus concluante fut d’utiliser nos propre corps. Nous avons utilisé un scanner format A-3 sur lequel on collait nos cheveux, pieds, main, visage... Partir du réel pour obtenir quelque chose d’iréel, de magique. Tout en bougeant afin de produire des effets étranges. On a également modifié les différentes options du scanner, en ajoutant/diminuant du contraste, la saturation, etc...
Nous avons eu énormément de chance car le scanner était vieux et du coup un peu défaillant, nous a fait des vrai glitch.
C’était super intéressant de voir le mélange d’un corps et de l’effet qu’un scanner provoque.
Les rendu finaux provoquent une étrangeté, peut-être même un malaise. Mais également un certain questionnement sur les photos ou l’on reconnait certaines parties du corps. Certaines images peuvent également renvoyer aux codes graphiques d’une radio/echographie ou autre image médicale.
De ce fait, nous avons également choisit d’allier le son a l’image, un son créé à partir des images scannées. Pour cela nous avons utilisé Audacity, les sons une fois modifiés dans l’optique d’une cohérence avec nos images donnent quelque chose de très organique.

Par , 9 janvier 2018