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Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

A chaque jour suffit son mème

réf : https://www.youtube.com/watch?v=fx3W-bV4jp4

Ils sont partout ! Stickers, pochoirs, affiches, gif, photo montage, les mèmes nous entourent et font partie de nos quotidiens. Humoristiques, satiriques ou encore politiques, ils ont tous une signification parfois bien plus subtile qu’ils n’en ont l’air.

Après avoir assisté à la conférence sur "la figure du geek", j’ai été intégré au workshop "mème pas mal" qui portait, comme son nom l’indique, sur la figure du mème.
Afin d’être équipé pour la suite du workshop, nous avons d’abord reçu un petit passage théorique sur l’historique des mèmes (http://culturesnumeriques.erg.be/spip.php?article227) et découvert les différents sites permettant leur création. Un d’entre eux a retenu mon attention plus que les autres : https://makeameme.org/ car il m’étais plus facile d’utilisation, même si j’ai bien vite laisser tomber l’ordi pour reprendre mon crayon.
Dès lors, nous étions aptes à concrétiser nos idées et mettre la théorie en pratique. Nous nous sommes donc essayés à la création de mèmes dit "de première génération". Personnellement, j’ai opté pour la création d’un mème "ergien" (càd qui concerne l’erg) au travers duquel j’ai traité de la solitude ressentie en tant que belge suivant son cursus à l’erg.

Ensuite, il nous a été demandé de créer des mèmes de deuxième et de troisième génération, c’est à dire de reprendre un mème de première génération et de le modifier, de le remettre à notre sauce et/ou de combiner deux mèmes de première génération pour en voir émerger un nouveau, prenant un tout autre sens. Pour ce faire, j’ai trouvé assez rigolo de réinventer un mème illustrant la photo d’un arbre dans un champ combiné à la phrase "only god can judge me". En effet, en le redessinant de manière enfantine et minimaliste tout en laissant la phrase d’origine, le mème pris pour moi un nouveau sens : "seul dieu" peut juger la façon dont on dessine, car, comme dirait notre bon vieux Saint-Exupéry, "Ni l’intelligence, ni le jugement ne sont créateurs."

Deuxièmement, j’ai repris la phrase "non c’est non" pour la belgiser puis lui ajouter une image de Stéphane Steeman, un humoriste belge.

Enfin, j’ai repris l’image d’un mème d’une pastèque carrée et j’y ai ajouté un petit jeu de mot.

Finalement est venu le temps de la diffusion des mèmes que nous avions crées de trois manières différentes : sur les réseaux sociaux, dans l’école (ERG) et dans la rue. Instagram étant le réseau social que j’utilise le plus souvent, j’ai partagé mon mème sur ce dernier.

Dans l’école, j’ai placé mon mème dans un endroit en hauteur, en rappel au "god". mais aussi parce que j’aime que les personnes qui passent ne s’en rendent pas compte directement qu’il y a quelque chose, qu’il faille y prêter attention afin de le voir et le décrypter. Dans un deuxième temps, je l’ai placé sur la porte de l’auditoire car c’est un bon spot bien visible par tout le monde.

En dernier lieu, j’ai été réaliser à la bombe mon mème dans la rue car, pratiquant le graff, c’était la meilleure façon de m’approprier pleinement mon mème.


Matthias Buelens, BA1-TYPO

Par Groupe mème pas mal, 19 novembre 2018