Vos actions : Créer un document, voir la page générale.

Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

Recognition Machine

Liza Reichenbach et Sébastien Roques

Liza Reichenbach et Sébastien Roques

Pour ce workshop nous nous sommes intéressés à des modèles de reconnaissance faciale déterminant la beauté des gens, en pourcentage. Nous avons décidé d’utiliser des photos du site NMVW-collectie, de nous même, de célébrités et même des personnages tirés de peintures.

Nous a joué avec cela et avons remarqué que le modèle de beauté semblait être une jeune femme blanche, ce qui pose donc le problème de la subjectivité.

Symétrie du visage, proportionnalité des organes sensoriels, dimension du front : les critères de beauté ici invoqués sont ceux des archétypes de l’antiquité grecque. Il est troublant de remarquer que ces canons sont non-seulement toujours en vigueur dans le monde "occidental" mais qu’ils tendent aussi à se généraliser du fait de la mondialisation.

De nos jours, le cinéma et la publicité ont pris le relai de la sculpture et de la peinture en tant que média de diffusion des canons esthétiques. Si nous sommes donc formés, dans notre vie quotidienne, à reconnaitre des archétypes physiques et à juger en fonction de ceux-ci, c’est aussi le cas des logiciels de reconnaissance faciale qui nous ont pour professeurs.

En conclusion, nous pourrions nous attarder sur les défaillances fonctionnelles des logiciels de reconnaissance faciale, mais nous préférons à la place souligner leurs défaillances utilitaires : Mis à part essayer de nous vendre des produits dont nous serions sensé avoir envie/besoin sous prétexte que nous somme de tel genre ou de telle race - entretenant par la même clichés et discriminations - à quoi servent ses logiciels ?

Par Guest, 21 décembre 2018