♪ On our way to Dinolaaaaand ♫
Le workshop webring avait pour but de créer une série de sites webs reprenant le concept d’une oeuvre de web art où chaque image d’une animation était hébergée sur un serveur, et renvoyait le visionneur à la localisation de l’image suivante, créant une animation vacillante, sensible aux défauts techniques et variations du réseau.
I) Etapes
L’atelier s’est divisé en trois phases :
1) Mettre en place un mini serveur sur l’ordinateur
2) Créer un site web
3) L’intégrer aux autres sites web du workshop pour former une boucle
II) Réalisation
Malheuresement nous n’avons pas actuellement accès aux fichiers du site internet que nous avons créé. Je mettrai à jour ce post une fois les fichiers récupérés.
Ils s’agissait du site "Dinoland", où nous avons joué sur la surenchère et le mauvais goût pour créer une forme de ras-le-bol chez le visionneur du site. Toutes les animations ont été surjouées et adjointes de sons pour les rendre les plus agressives possibles. Les graphismes ont été récupéré sur de vieux sites des années 2000, notamment celui-ci http://mamiplume.free.fr/.
Les oignons étaient là pour faire lien avec le site précédent, qui utilisaient un oignon comme bouton pour accéder à notre site.
Conclusion
Attention, cette partie est une opinion et n’engage que moi (Pierre Ethève) qui l’ai rédigée. Cependant j’ai beaucoup réfléchi à ce sujet, et ce lieu me paraissait un endroit à même d’héberger ce genre de feedback personnel.
Les workshops de culture numérique, s’ils nous ont permis de découvrir des facettes de la vie numérique que nous connaissions mal ou pas du tout, ont aussi souvent créé un sentiment de frustration. Or j’ai trouvé que ce workshop était celui qui avait su le mieux nous apporter la découverte d’une nouvelle technologie sans être excessivement frustrant.
J’ai souvent trouvé que les workshops prenaient une tournure assez dirigiste : faites l’étape A, puis B, puis C, dictées à intervalles ressérés par le prof. Le problème avec cette approche est qu’elle laisse peu de sens d’accomplissement, de liberté d’action et de recherche dans une école où ces libertés sont extrêmement attendues par les étudiants.
L’approche adoptée par le workshop webring laissait beaucoup plus de libertés aux étudiants, en leur proposant un objectif final motivant (créer un site internet interconnecté). Ensuite, en leur donnant les moyens d’y parvenir et surtout la liberté des actions intermédiaires, ils découvraient d’une manière personnelle les bases du développement web.
Ainsi, il me semble qu’une approche par véritable projet où l’étudiant dispose d’une véritable latitude de création et où les séances de workshops sont des moments qui lui sont offerts pour réaliser son projet est à la fois plus responsabilisante, moins frustrante, et plus à même d’amener l’étudiant à découvrir de manière personnelle les aspects intéressants de la culture numérique.