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Cultures numériques

Cours de Bachelor 1

Parlons peu, parlons bien : algorithmons.

Robin Debroux, Camille Chautru, Hugo Delpluque

Grossièrement, voici en quoi consistait le travail de groupe qu’est le nôtre : causer, et surtout penser ordinateur. Une réelle immersion dans l’univers parallèle du language "codé" s’est ainsi imposée à nous. Et en bonne langue étrangère, celle de nos chères machines s’articule autour d’une grammaire bien particulière : la structure algorithmique. Enquête.

Projet 1

Ce qui paraît naturel pour nous êtres humains, comme lever un bras par exemple, devient une tâche autrement plus complexe pour un ordinateur. En effet, pour reprendre l’exemple précédent, lever un bras représente pour cette machine de définir ce qu’est cet étrange mot, ce à quoi on l’attribue (un membre articulé permettant d’accéder à un objet par ex) ; puis il s’agira ensuite d’établir une suite d’actions que ledit bras exécutera (tracter l’épaule vers le haut, plier le coude...)
Il faut comprendre qu’un ordinateur ne doit pas "juste penser" pour agir, il suit des procédures, des suites de petites actions, qui mis bout à bout forment un algorithme lui permettant d’atteindre son but.Il suit donc leur propre méthode, un langage qui suit une logique précise. Un langage qui a sa propre structure grammaticale et qu’on peut apprendre.
Pour ce premier projet on s’est donc essayé aux algorithmes pour créer une "application de rencontre". On a décomposé un système "complexe" en mouvements basiques, pour que la personne qui l’applique se promène, évite les obstacles, et face un gros câlin aux gens qu’il rencontre. Et même lu par les autres groupe, malgré un bug mineur, ça restait compréhensible et applicable !

Projet 2

Même après toutes ces nouveautés passionnantes, un mystère demeurait : comment, nous, étudiant de l’ERG, pourrions nous appliquer cela dans nos pratique artistique du quotidien ?

  • On fait de l’art (ou presque),
  • On sait maintenant parler aux machines
  • On peut donc demander aux ordinateurs de dessiner pour nous, CQFD !
    On a dont rédigé un (nouvel) algorithme, ou pour 6 actions qu’on a définit, la réponse devait être binaire. En ce concentrant sur le dessin et en précisant les consignes d’exécutions, chacun a pu remplir une carte perforé à rentrer dans notre logiciel de dessin.

Et chaque carte, remplie soit au hasard, soit en cherchant à reproduire un dessin, a donné un résultat totalement différent.

Et à ce moment là Sol Lewitt nous est apparus en prononçant ces mots sacrés : "lol les gars je faisais déjà ça dans les années 60, je vendais des algorithmes sans jamais rien dessiner vous avez rien inventer. Tchao les nazes."

Ouais, mais maintenant on a compris ! Les algorithmes, et les ordinateurs suivent une logique universelle, qui ne s’applique pas qu’aux mots. Parler et penser ordi, ce n’est pas que rire quand on lit 42, c’est aussi créer

Par , 5 mai 2017