Cultures numériques

Dans notre groupe pour le workshop, nous étions avec Giuliana qui est sourde et on a donc dû affronter le problème du langage et de la communication entre nous. Comme une évidence nous nous sommes dirigés vers la langue des signes. On a décidés de ne pas utiliser la parole dans notre projet, c’est seulement le corps qui est en mouvement et qui fait la programmation comme le ferait une machine. Exp :(le ploteur Roland DXY 1100).

On a mis nos corps en scène pour le projet : une personne signe, celle ci remplace donc le programmeur et une autre personne exécute les mouvements, pour former la lettre et remplace donc le stylo.

On a exploité le dessin comme "support écrit" pour ne pas utiliser la parole.
On a donc retranscrit les signes en dessin.

Par la suite on a du intégrer une variante à notre "language".
On a donc décider de se mettre sur la pointe des pieds pour affiner le "trait" qu’on produisait avec notre corps.

La dernière étape de notre travail consistait à numériser notre "langage", a partir de formes et de couleurs on a crée un stopmotion qui illustrait notre procédé.

Même si c’ était difficile a comprendre et a intégrer au début, lorsqu’on se met en scène (nos corps) et qu’on cherche a comprendre et a intégrer les choses on trouve des solutions et ça devient accessible à tous.
Au début on étais assez réticentes par rapport au workshop,on trouvait ça très compliquer... Il y avait beaucoup de mots pour,au final, dire des choses très simples. Mais c’ est ça la programmation et c’est ça la différence entre un homme et une machine. Rien n’est instinctif pour une machine c’ est a dire que chacun de ses "actes" sont calculés et programmés au millimètre. Donc forcément se détacher de notre "être indépendant" et de se mettre à la place d’une machine c’est pas si simple. Mais grâce à notre technique, on s’est bien amusées. Aussi bien avec le langage informatique qu’avec la langue des signes. C’était une expérience enrichissante pour nous toutes, une belle découverte.